16/11/2015

Du chaos naissent les étoiles...

Je n'ai jamais aimé le vendredi 13. 

Pas superstitieuse pour un sou (je n'hésite pas à passer sous une échelle ou à ouvrir un parapluie dans une pièce, même pas peur), j'ai plutôt un historique fort sur cette date. Cela remonte au lycée, je ne m'y attarderai pas, c'est du passé. 

Mais c'est plus fort que moi, chaque vendredi 13, une partie de mon inconscient se prépare à toutes éventualités. 

Malgré cela, je me suis pris de plein fouet les tragiques événements de ce vendredi 13 novembre 2015. Comme tout le monde. Comme Paris. Comme la liberté.  

23h, fin de soirée, l'Homme me parle de Paris, de la fusillade... Vite, Twitter est mon premier réflexe, je refais le fil de la soirée et découvre l'horreur. J'envoie un message à mes proches parisiens, prends des nouvelles et suis vite rassurée : ils sont au chaud. 

Mais le mal est fait. Chaque minute apporte son lot de mauvaises nouvelles. Des amis d'amis disparus, certains sont partis rejoindre un monde meilleur, des centaines de nouvelles étoiles dans le ciel... 

Je n'ai pas pu m'empêcher de repenser au 7 janvier dernier. Enceinte à l'époque, je m'étais questionnée sur le fait d'accueillir un enfant dans un monde pareil... Un monde où la liberté d'expression était attaquée, où la seule riposte possible était le bain de sang. 

Aujourd'hui, un petit être est entré dans ma vie, dans ce monde, et je suis apeurée par ce que je vais lui laisser.

4 mois de vie et déjà, de nouvelles pertes. 

L'année 2015 est dégueulasse. Injuste. Cruelle. Sanguinaire. 

Toi, mon ange, mon fils, je suis désolée de te faire grandir dans ce monde. Mais j'ai confiance en toi. J'ai confiance en l'humanité. Tout n'est pas que tristesse et désolation. Il reste encore du beau, de l'humain dans ce monde. Ce week-end a été ponctué de nouvelles réjouissantes malgré la tristesse des événements : certains ont donné leur vie pour protéger un proche, d'autres ont secouru, protégé des inconnus de la folie barbare des assaillants. 

Tout n'est pas perdu. Tout n'est pas fini. 

Il faut désormais se montrer uni, ne pas faire d'amalgame... Il faut continuer à vivre, à rire, à boire, à baiser, à aimer, à danser, à chanter, à manger, à profiter.

Il ne faut pas avoir peur.

Et le crier haut et fort.


#NOTAFRAID
#PeaceForParis


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