Quelle ne fut pas ma surprise ce weekend, en le feuilletant, de tomber sur la belle Alice Taglioni pour une série mode consacrée à la joaillerie. Jusque là, tu te dis pourquoi pas ? Et tu as bien raison.
Laisse moi finir et tu vas vite comprendre.
Je suis donc là, dans ma cuisine, à feuilleter tranquillement le-dit magasine quand soudain... roulement de tambour... suspens de la mort... en plein milieu de ce fameux shoot bling bling, une cigarette électronique...
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Source Gala.fr |
Voilà le mal est fait. Ou plutôt, le mal est dit. Enfin c'est comme tu veux.
Je ne comprends pas cette direction artistique. A quel moment, la styliste ou la D.A du shoot s'est dit : "oh mon Dieu, c'est tellement génial, je viens d'avoir l'idée du siècle : et si elle vapotait une e-clope ? Tu comprends ma chérie (véridique, on est toutes et tous des chéri(e)s sur les sets), les volutes de fumée, tout ça, le côté mystérieux, viens que là que je..." Bref.
Ce qui me dérange ici, c'est l'utilisation d'un objet dont on ignore encore les potentiels méfaits sur l'organisme. Et notamment, à des fins artistiques. J'imagine que comme moi, des nombreuses filles piquent le Gala de leur mère pour rêvasser au jour où elles seront capables de se payer le dernier collier de Grisogno mais au grand bonheur, cette fameuse e-clope, je peux très bien aller en acheter une et me la raconter sévère comme la jolie Alice (qui n'y est pour rien dans cette histoire d'ailleurs) en vapotant dans mon QG (alias, le bar de mon choix) (note que n'importe quel PMU fera parfaitement l'affaire), lunettes de soleil sur le nez et robe de satin violine.
Choquera ? Choquera pas ?
Eternelle polémique que l'utilisation de la cigarette et désormais de son nouvel ersatz l'e-clope dans la mise en scène de la beauté...
V.